Il est possible de définir des unités paysagères en fonction de l’altitude dans la mesure où celle-ci détermine, notamment par ses conséquences climatiques et pratiques, des strates paysagères relativement homogènes par la prégnance de certains types de végétation et d’occupation de l’espace.
En prenant soin de différencier les versants selon qu’ils sont plutôt ensoleillés (adrets), ou plutôt sous-exposés (ubacs), et de distinguer les piémonts à l’étage collinéen, des fonds de vallée plus humides, le découpage en unités ou familles paysagères étagées rend compte d’une grande homogénéité de paysages et de problématiques d’aménagement, susceptible de fédérer des interventions inter ou supra-communales (étalement urbain en plaine, mitage en coteaux, risques naturels en versants…).