Recevant le cours supérieur de la Leysse, Le « synclinal » des Déserts, en vérité combe monoclinale, se présente comme un vaste plateau d’altitude incliné vers l’est, tranché par la rivière, et ponctué de dolines témoignant de sa structure karstique. Le Mont Margeriaz qui chevauche le plateau à l’est se signale très fortement par ses falaises dominantes. Région traditionnellement agropastorale, les parties défrichées sont généralement occupées par des prairies et pelouses sèches. La forêt, généralement hêtraie-pessière caractéristique de l’étage montagnard, au moins aussi étendue que les parties enherbées, recouvre les pentes les plus raides sous les crêtes environnantes, ainsi que les surfaces les plus accidentées du karst. Pendant les cinq à six mois d’enneigement, le plateau se prête aux sports d’hiver, justifiant, en partie nord, des saignées en forêt, des installations mécaniques et un urbanisme de loisirs et de rendement dense en rupture avec l’habitat traditionnel dispersé ou en hameaux. L’architecture moderne et néo-régionale des stations du Revard et de La Féclaz, contraste avec l’architecture ancienne des Bauges, caractérisée par des toits à croupes asymétriquement débordants, tandis qu’au chef-lieu des Déserts en pleine mutation rurbaine, les deux architectures se côtoient.
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Les Déserts
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