Palier entre la montagne de l’Épine et la plaine alluviale récente de la Leysse, ce territoire naturellement et globalement aplani, constitué de dépôts fluvio-glaciaires, forme une banquette mollassique scindée en interfluves par de nombreux nants affluents de l’Hyère ou de la Leysse, descendus de l’Épine, comme le Forézan. Tout en conservant un relief généralement doux, ce découpage transversal contribue à créer un paysage diversifié de mamelons, plateaux, coteaux et vallons variablement occupés et plantés, où le chef-lieu de Vimines occupe une position repère. La vocation agricole y est très prégnante, sous forme de champs céréaliers, de prairies et de vergers, semi-ouverts ou bocagers ; les bois étant repoussés au versant de l’Épine ou dans les talweigs torrentiels. Ainsi, les grands pâturages et labours dégagent-ils de larges perspectives sur un relief doucement vallonné ou sur l’horizon de la vallée et du lac. L’habitat traditionnellement réparti en petites agglomérations, avec une architecture vernaculaire à caractère rural, semble à peu près résister à la pression urbaine, sauf dans sa partie la plus proche de Chambéry, sur les flancs de côtières, où l’urbanisation nouvelle prend généralement la forme d’un étalement pavillonnaire diffus, parfois cristallisé autour de noyaux anciens.
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