Sur le flanc ouest rompu et érodé du trans-anticlinal du chaînon du Revard, s’appuient des coteaux dont la pente en amont, forte et laissée à la forêt ou aux éboulis, diminue peu à peu vers l’aval, s’éclaircissant en faveur de champs et de prés de plus en plus urbanisés. Du nord au sud, les nants divisent le piémont en interfluves exploités sous forme de bocages relativement ouverts pour des céréales, de l’herbe et quelques fruitiers, tandis que d’ouest en est grimpe la pression périurbaine. Alors que les villages et hameaux, égrenés à mi-pente, conservent encore leur silhouette traditionnelle autour de leurs clochers et fermes, les noyaux anciens situés en pied de coteaux, proches de l’agglomération aixoise et des voies de transit, se diluent au gré d’extensions, de densifications, de remaniements ou de dispersions apparemment opportunistes.
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