Dans ce secteur en piémont du massif préalpin de la Chartreuse, le paysage est dominé par le Mont Granier, sorte de tour d’angle massive, découpée à la suite de l’effondrement géologique de 1248, dont les éboulis ont formé, à l’aval de son versant reboisé, de multiples bassins de rétention et buttes calcaires propices à la viticulture. Hors zone d’éboulis, le paysage est dessiné par des prairies humides et bocagères, ou par des champs céréaliers plus en vallée, et paraît nettement délimité par l’axe de la cluse matérialisé par les fuseaux routiers et ferroviaires, et par leurs dépendances industrielles et commerciales.
L’habitat traditionnel, par son caractère et sa disposition générale en petits hameaux à mi-pente, contraste avec le mitage contemporain et banalisé grandissant. Par leurs situations légèrement dominantes, les petits bourgs rurbains de Myans et des Marches constituent, dans ce paysage largement exposé, principalement identifié par le Granier, des points d’appel visuels secondaires à connotation rurale et patrimoniale.
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